La Direction Biodiversité et Espaces verts s’engage depuis de nombreuses années dans une gestion durable de ses espaces de Nature ce qui a valu à la Ville de Besançon la dénomination de Capitale Française de la biodiversité en 2018.

Parcs, jardins, squares, espaces de jeu et sportif ainsi que les espaces boisés sont des zones de prédilection pour la biodiversité urbaine. Ainsi, de nombreuses actions autour d’une gestion différenciée sont menées.

L’éco-pâturage avec son cheptel d’Ovins et de Caprins est un outil aux multiples usages : ouverture des milieux, taille des arbustes, tonte des pelouses. Les animaux façonnent ainsi notre paysage naturel pour favoriser la biodiversité et faciliter les pratiques humaines.

Le zéro-pesticides depuis plus de 10 ans, la désimperméabilisation des sols, la végétalisation des espaces sont des actions visant à réduire les stigmates du réchauffement climatique et favoriser la faune et la flore urbaine.

Le Musée comtois conserve des collections remarquables qui couvrent de nombreux domaines : vie domestique, artisanat et industrie, croyances et divertissement. Plus de 30 000 objets et près de 70 000 photographies constituent les trésors de ses collections.

Ce musée transmet au public l’histoire des personnes et des paysages qui ont forgé la Franche-Comté au cours des derniers siècles. Tout en valorisant un patrimoine populaire régional ancien, le Musée comtois est un lieu d’exposition et de médiation ouvert sur le monde, sa diversité culturelle et les sociétés actuelles.

Après 3 années de rénovation complète, le Musée de la Résistance et de la Déportation rouvre ses portes en septembre 2023. Les espaces et la muséographie ont été totalement repensés pour mettre les collections au cœur du discours historique. Il poursuit ainsi sa mission de transmission de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, une histoire pensée comme un savoir source de réflexions et de questionnements ouverts sur nos sociétés contemporaines, à l’image de l’idée qui a guidé l’ensemble du projet : un musée d’histoire, outil citoyen.

Riche de plus de 550 objets et archives, le parcours permanent est une plongée dans l’histoire et le quotidien des femmes et des hommes du début des années 1940. Une sélection des œuvres conservées dans le fonds d’art en déportation est présentée dans deux salles dédiées. Véritable trésor du musée, il rassemble plus de 600 dessins, statuettes et peintures réalisées clandestinement par les déportés dans les camps et prisons du Reich. Un espace d’exposition temporaire propose chaque année une nouvelle thématique, l’occasion de porter un regard particulier et de découvrir des collections provenant des réserves du musée ainsi que de prêts d’autres établissements.

Porteur des valeurs de l’UNESCO portées par la Citadelle, le Muséum d’Histoire naturelle de Besançon est un Musée de France. Ses missions sont la conservation de ses collections, la recherche et la diffusion des connaissances au plus grand nombre.

Sa particularité est d’exposer de nombreux animaux au sein de ses espaces animaliers (Aquarium, Noctarium, Insectarium, Jardin zoologique et Petite ferme) pour illustrer son propos scientifique. Ce dernier est particulièrement développé au sein d’un espace d’exposition permanent, le Naturalium, conçu pour aider petits et grands à comprendre ce qu’est la biodiversité, à découvrir son histoire et son fonctionnement, et à s’interroger sur la place de l’Homme au sein du monde naturel.

La Citadelle de Besançon est un monument du XVII^e siècle, œuvre de l’ingénieur militaire Vauban. Propriété de la Ville de Besançon depuis 1959, ce vaste site de onze hectares est un lieu d’histoire et de culture abritant trois musées labellisés « Musées de France » : le Musée comtois ; le Musée de la Résistance et de la Déportation et enfin le Muséum d’histoire naturelle.

En 2008, douze sites français fortifiés par Vauban sont inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO, au titre des « Fortifications Vauban », dont la citadelle, l’enceinte urbaine et le fort Griffon de Besançon. Le service Valorisation du Monument met en avant ce patrimoine exceptionnel à travers la médiation humaine, les expositions temporaires, la réalisation d’outils didactiques et d’éditions pédagogiques,  les animations événementielles, ainsi que par de nouveaux aménagements muséographiques pour le public.

Installé au cœur d’un prestigieux palais Renaissance, le palais Granvelle, le musée du Temps retrace les grands moments de l’horlogerie bisontine, faisant dialoguer l’histoire de la mesure du temps et l’histoire de la ville.

L’évocation de Besançon comme « Capitale horlogère » s’inscrit au musée à travers les collections patrimoniales de la ville. Outre la fameuse Leroy 01, longtemps montre la plus compliquée du monde, le musée présente une partie des instruments de l’Observatoire astronomique ainsi que le matériel pédagogique de l’École nationale d’Horlogerie.

Au-delà, les collections d’horlogerie offrent une vue d’ensemble de l’histoire de la discipline où se retrouvent représentés avec Ferdinand Berthoud ou Antide Janvier les plus grands noms de l’histoire horlogère. En parallèle, tapisseries, personnages illustres, plan-relief, peintures historiques, mobilier et objets d’art, nous invitent à plonger dans l’histoire du lieu, de la ville et même de la Franche-Comté.

Les conventions Villes et Pays d’art et d’histoire ont fait de l’éducation des jeunes au patrimoine une priorité, pour un véritable apprentissage de la citoyenneté.

La pédagogie mise en œuvre s’articule autour d’axes privilégiés :

• Approche sensorielle
• Expérimentations
• Enrichissement des connaissances
• Stimulation de la créativité

Les animations proposées éduquent le citoyen de demain à son cadre de vie. Elles permettent d’aborder de nombreuses matières et offrent la possibilité de poursuivre une recherche plus approfondie ainsi qu’une exploitation pédagogique en classe, pour les enseignants le souhaitant. Pendant les animations, les élèves sont encadrés par un médiateur « Ville d’art et d’histoire ».

Créée en 2015, l’association Doubs Livre élu accompagne, en partenariat avec la DSDEN du Doubs et le rectorat de l’académie de Besançon, les établissements scolaires, de la maternelle au lycée dans un projet ambitieux autour du livre et de la lecture. Ce projet a été mis en place pour la première fois en 1996 à l’initiative de l’Inspection académique du Doubs.

Chaque année, l’association construit un nouveau projet « Livre élu » qui tient compte de l’actualité culturelle du département et des programmes. Elle propose aux enseignants participants six listes de 12 à 20 livres récents ou issus du patrimoine. Elle les accompagne en classe ou lors d’ateliers de formation en proposant des pistes d’exploitation autour des ouvrages. En fin d’année, 5 expositions mettent à l’honneur les travaux des élèves et les livres qu’ils ont élus.

140 classes (2 800 élèves) de Grand Besançon Métropole sont engagées dans le Livre élu en 2024.

L’association Écarts d’arts a été fondée en 2013 par deux artistes, une plasticienne et une musicienne. Elle est née de leur désir de partager leurs expériences artistiques par la mise en place d’ateliers s’adressant à des publics différents : éloignés de l’offre culturelle, fragilisés, ou dans l’apprentissage. Écarts d’arts a comme objectif de permettre à des artistes d’intervenir là où l’art n’est pas présent de lui-même, afin de proposer une pratique artistique basée sur l’expérimentation qui permet à tous les publics d’entrer dans la créativité, et de développer leur propre démarche de création. De plus, Écarts d’arts œuvre depuis 2015 pour l’accessibilité à la culture pour tous, plus particulièrement pour le public en situation de handicap. Pour cela, elle propose de la médiation culturelle adaptée aux besoins des personnes en situation de handicap.

Artiste plasticienne diplômée des Beaux-arts de Besançon en 2008, ma pratique se concentre depuis plusieurs années autour de la sculpture animalière.
Les thèmes sous jacents à mon travail sont la théorie de l’évolution des espèces de charles Darwin, l’éthologie, l’observation des comportements interespèces, la recherche à travers l’animal de ce qui fait le propre de l’Homme avec parfois une tendance assumée a l’anthropomorphisme. À travers les ateliers pédagogiques proposés au jeune public je souhaite partager ma fascination pour le vivant et la richesse de la biodiversité et sensibiliser les plus jeunes à notre impact sur notre environnement.
En proposant des réalisations à partir d’objets faisant partis de notre quotidien, ceux que nous jetons à la poubelle, j’espère proposer aux participants un pas de coté, regard un peu décalé sur les petits gestes qui peuvent être fait au quotidien pour le respect de notre environnement.

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Enelos, c’est tout d’abord Solène, qui associe sa voix cristalline à un univers pop/rock. Inspirée par la folk, ses compositions en anglais sont pétillantes et puissantes. Elle sort son premier album Let the Body Play… qu’elle défend sur scène.

« J’ai besoin d’un autre corps… »

Cette phrase, c’est le point de départ de ce disque. Le corps, c’en est le fil conducteur. Un voyage dans un paysage à la fois connu et inconnu. Des ballades folks, des compositions plus instrumentales, la voix reste cependant l’élément central. Le corps instrument. Ce corps instrument qu’est aujourd’hui le mien.